Verse 1 (Nax)

On dis que Dieu est grand et que l’homme est petit,
Que l’on court à notre perte, que notre sort est écrit,
Entre sixième sous sol et septième ciel,
Je perds la boussole mais me démène,
Le verbe je dégaine, consomme de l’herbe et des graines,
Je met cette merde dans mes veines,
Et déverse ma haine sur le papier oui le malin m’habite,
Des enfers artificiels
Et mon mal s’agite quand j’ai pas mon haschich miel.
Bienvenu en enfer
J’ai vendu mon âme au diable, aux enchères,
Transforme mon mépris en arme,
Beaucoup de vie s’enflamment,
Qu’est-ce que l’esprit sans l’âme ?
Je penses à la cause des plus grands drames,
Notre histoire tacheté de sang,
Mais impossible de racheter le temps,
Face au miroir je me repent
Et me laisse allé cette douceur m’emmenant,
Brebis de Dieu, du bétaille qui détaille et détale quand la police est la
Et produit le zetla au profit de l’état car légale ou pas les business passent souvent sous les tables,
Jésus est né sous une étable, moi, moi, moi je suis né sous les étoiles,
On s’est saoulé des fois, on à trouvé des voies,
Parallèles, en proie à la paresse,
Attendant qu’vérité apparaisse,
Comme un mirage au loin,
J’ouvre un grimoire ancien et y grave mon empreinte mes frères joignons nos mains,

Seul mon inspiration génère ma logique,
j’ai répandu ma morale, (x2)
Déraciné de mon arbre généalogique,
j’ai vendu mon âme au diable ! (x2)



HOOK (Rhymer & Nax)

Enfer et damnation
Les dents ternes de madame nation
Me surplombent, ablation,
Elementaire, ablation,
Rudimentaire est ma narration
Un effet d’attraction vers les enfers
Faisons abstraction
Ma lanterne sera ma salvation !



Verse 2 (Rhymer)

On parlent de choses, ni faites ni à faire,
Qu’on ferais sûrement si on était gangster,
Grande dose, dans un grand verre,
On a rencard aux portes des enfers!
Je te rencarde,
Quel est l’problème ?
Chouf la pencarte,
Des tones d’aubaines,
Que tout l’monde s’écarte
Et s’abstienne,
Parole d’un barde qui n’a que ses poèmes
A offrir, dans de maigres soupirs
Je m’etteind parle-tu de dormir ?
Comme nous tous ici peuple d’infanticide,
Tous coupable d’homicide,
Volontaire a court terme,
Le bonheur ne sera plus qu’un thème,
Merci voltaire, god damn, à présent je sais plus qui t’aimes,
L’humain est un dramaturge,
Qui se pougne en écrivant
Des choses un peut désabu-(sé)
Zé peq est dead manu t’en
Tionaire de déjà vu,
Il te faudra pour comprendre,
T’emenciper des codes et
T’efforcer de décoder
Au vocodeur vintage frère ça claque plus que dans ton studio,
Facile de parler des autres mais dis c’qui s’passe si on s’ élevaient plus haut ?
J’suis qu’un élève, que prétendons nous quand on rap ?
Car
La ive est brève, avec un jolie noeud pap,
On
T’enterrera, et puis on t’oubliera,
Vas-t-on se soulever ou se laisser détruire dans un consensus général ?